VIVRE

La Vie, tout simplement, qui nous emmène de l’aube au crépuscule. Parfois je me demande quel est le sens de tout cela ? Y en a-t-il un ? Nous apprenons, nous évoluons, mais rien ne nous prépare à la vie ! Comme un sculpteur face à la glaise, la vie nous modèle au gré des expériences successives. Et pas à pas nous avançons sans ne jamais savoir où le chemin nous mène.

AU GRÉ DU TEMPS

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Tulipier, érable, poirier

Assailli par de multiples pensées qui naissent et disparaissent tout aussi rapidement, comme poussées par le vent,  mon esprit vogue au gré du temps. Aujourd’hui, c’est la tempête dans ma tête, mais demain qu’en sera-t-il ?

AILLEURS

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Tulipier, ébène blanc

Lunaire, comme un désert immense, il m’invite à lâcher prise, à laisser mes pensées s’envoler.Je me laisse happer par ce paysage, sans retenue aucune. Quel bien être que de se laisser aller, loin de toutes préoccupations.

VOILES

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Tulipier, érable, poirier

Comme emportées par ces voiles à l’horizon, mes préoccupations s’envolent. J’ai l’esprit libre, léger comme le vent. Le temps semble suspendu , plus rien n’a d’importance.

ÉCUEILS

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Koto bleuté, loupe de noyer, ayous bleuté

La vie me surprend, me perturbe et chaque jour qui passe , crée de nouvelles interrogations sans apporter de réponses. Parfois semée d’obstacles, elle m’incite à dépasser mes limites, et je ne sais pas si j’en sors plus forte ou grandie, mais j’avance. Mes pas sont plus sûrs et c’est tout ce qui m’importe !

HORIZON

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Tulipier, ébène blanc

L’infini me rend petite. Humble, mon égo s’apaise et mes pensées se taisent,  laissant place à de multiples sensations qui m’enivrent et me portent.

NU

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Tulipier

J’enlève tout ! J’enlève le paraître, la bienséance, le masque et l’apparence. Je jette tout ! Je jette le personnage qui me permet de vivre avec les autres, pour les autres et par les autres. Je détruis tout ! Je détruis l’image, le rôle que j’ai construit, comme une digue face à l’océan, pour ne pas être happée. Est-il possible alors, de flotter, nue, sur cet océan  sans se faire engloutir dans ses profondeurs infinies ? Aujourd’hui, j’en prends le pari . 

BRUMES

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Tulipier

Quelles sont ces zones embrumées dans la vallée de mes pensées ? Est-ce inconscient ou volontaire ? Est-il plus facile pour moi d’oublier pour avancer ? Peut-être est-ce simplement un choix. Celui de ne pas s’encombrer inutilement de souvenirs sans importance. Voyager plus léger dans ce monde où l’esprit est en permanence sollicité ? Je ne sais, mais finalement je l’accepte car c’est ainsi que je suis.

ENTRE CHIEN ET LOUP

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Tepa

La nuit tombe, sans se faire remarquer, créant un instant suspendu.     À l’équilibre entre le jour et la nuit, je prends conscience de cet état de basculement. Je ne peux pas choisir de maintenir cet entre-deux. Le temps passe et répète inlassablement la même chorégraphie. Il me donne le vertige. Le pas hésitant, je suis parfois perdue dans cette vaste danse imposée. À moi de choisir, à chaque instant, comment vivre.

UNIQUE

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Ayous bleuté, ébène blanc, loupe de noyer

Je suis comme un arbre, unique . Lui, marqué par les saisons, moi, par mes expériences, mes joies et mes peines. Je garde des traces plus ou moins profondes, plus ou moins douloureuses, qui font de moi ce que je suis. Et comme rien n’est figé , le reste de ma vie modifiera inexorablement ce que je suis maintenant sans que je n’y puisse rien.

AURORE

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Tulipier

Matin embrumé au charme paisible, où l’air frais et léger sur ma peau m’inspire un sentiment de renouveau. Je me sens bien. Et dans ce silence matinal où le jour se lève, j’ai la sensation d’être seule au monde.

D’HUILE

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Koto bleuté, loupe de noyer

Vide, mon esprit est vide face à cette mer d’huile. Sans reliefs et sans rêves, est-ce que je me sens mieux ? Est-ce que je me sens mal ? Et si je ne ressentais rien, tout simplement.

LA MARÉE

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Koto bleuté

Posée sur un rocher,  je regarde ces flots doucement envahir l’estran. 

Inexorablement la mer reprend sa place.

Le sable disparaît lentement, au rythme du ballet des vagues. 

Jour après jour, la mer et le sable, avec la même intensité,  me content la même histoire, qui m’enivre et m’apaise.

TEMPÊTE

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koto bleuté, chêne des marais, tulipier noir, ayous bleuté

Le vent se lève et mes pensées suivent, prises dans le tourbillon de la vie. Parfois, comme emporté par les remous, mon esprit s’affole. Alors, j’argumente, je justifie, je m’emporte. Je voudrais convaincre, mais qui, les autres ou moi-même ? 

Les mots affluent, les idées se bousculent. Je cherche à comprendre le sens de cette vie qui passe, mais les réponses ne viennent pas. 

Alors comme la tempête, je me calme, je reprends mon souffle et perçois qu’il n’y a rien à chercher, seulement à vivre.

MATIN D’HIVER

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Tulipier

Je me tourne et me retourne dans mon lit. Le sommeil m’a quitté. J’aimerais replonger dans ce rêve que j’ai laissé, mais impossible. Alors je me lève, regarde par la fenêtre et à la vue de ce matin embrumé, je décide d’aller marcher. Il fait froid, mais bien emmitouflée, je sors profiter de ces premières lueurs du jour naissant qui dévoilent la vallée.

LE VOYAGE

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koto bleuté, satiné-red gum, chêne des marais

Pieds nus dans le sable, le regard tourné vers l’horizon, elle attend, sereine. Elle est née et a grandi ici, puis elle est partie. Plus tard, elle est revenue, comme attirée par un aimant. Ce besoin de mer coule dans ses veines comme dans les miennes. 

Aujourd’hui je l’imagine ainsi, calme sur cette plage, guettant cette voile qui l’emmènera pour son dernier voyage.

LE PASSAGE

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padouk spécial, hêtre truffé, tulipier noir, chêne des marais

J’y suis venue tant de fois, en toutes saisons, sans jamais me lasser. En robe légère sous un soleil d’été ou emmitouflée, affrontant les embruns et le vent d’hiver. A peine arrivée, je partais marcher sur le sentier, écouter les bernaches et sentir la mer. 

Ce lieux fait partie de ceux qui vous marquent à jamais, et qui laissent la tête pleine de souvenirs. Et même si je sais qu’un jour je n’y reviendrai plus, j’ai la chance d’en avoir profité.




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